Carence en vitamine D

La carence en vitamine D 

Carence en vitamine D

Carence en vitamine D : causes, symptômes, traitement et conseils. Environ 90 % de la population vivant dans notre degré de latitude souffre d’une carence en vitamine D.

Reconnaître et soigner une carence en vitamine D

La carence en vitamine D est l’une des carences alimentaires les plus fréquemment rencontrées, il peut en résulter des conséquences sévères pour la santé. Dans cet article, nous aimerions, entre autres, traiter des points suivants :

Contenu
  1. Pourquoi une carence en vitamine D revêt-elle une importance cruciale ?
  2. Comment se forme une carence en vitamine D ?
  3. Pourquoi les carences en vitamine D sont-elles si largement répandues ?
  4. Comment détecte-t-on une carence en vitamine D ?
  5. Quels sont les symptômes et les conséquences qui en découlent ?
  6. Comment soigne-t-on une carence en vitamine D ?
  7. Quels dosages et quels compléments sont appropriés lors d’une carence en vitamine D ?
  8. Comment peut-on prévenir une carence en vitamine D ?

La vitamine D : l’hormone solaire

La vitamine D constitue, à tous points de vue, une vitamine bien particulière. Tout d’abord, elle est la seule vitamine capable d’être synthétisée par l’organisme. Ensuite, elle représente le seul nutriment que l’être humain ne peut se procurer par le biais de son alimentation, puisque seuls les rayons du soleil permettent la formation de vitamine D. Tandis que la vitamine D est présente en quantités infinitésimales dans l’alimentation, d’importantes quantités de vitamine D3 peuvent être autoproduites par l’organisme grâce au rayonnement direct du soleil sur la peau.

Contrairement à la plupart des autres vitamines, la vitamine D n’agit pas uniquement en tant que partenaire réactionnel dans le métabolisme de l’organisme. Elle est convertie par l’organisme en une forme similaire à une hormone, régulant ainsi divers processus physiologiques. La vitamine D agit dans pratiquement toutes les cellules de l’organisme. En effet, grâce à des récepteurs spécifiques de vitamine D, elle régule le métabolisme cellulaire, et même le patrimoine génétique.

La vitamine D est ainsi essentielle pour la santé des cellules, et, en conséquence, pour la santé dans sa globalité. Elle est actuellement considérée comme l’une des pierres angulaires de notre bien-être.

La carence en vitamine D concerne presque tout le monde

Ces dernières années, plusieurs études de grande envergure sont parvenues à un résultat bouleversant : entre 80 et 90 pour cent des allemands souffrent d’une carence en vitamine D. (1, 2) Il est impossible d’atteindre un état d’approvisionnement à ce point critique avec une vitamine autre que la vitamine D. (3, 4) Ce triste tableau s’observe dans la majorité des états se situant au nord du 40ème parallèle, puisque, pendant plus de la moitié de l’année, l’intensité du soleil n’y est pas suffisante pour permettre à l’organisme de synthétiser de la vitamine D.

Cette situation est particulièrement préoccupante, puisque la vitamine D (autrement appelée vitamine du soleil), s’avère être extrêmement plus importante et essentielle à la santé, qu’une simple vitamine. Tandis qu’en ce qui concerne de nombreuses autres vitamines, les recherches réalisées sont loin d’être explicites et incontestables, la communauté scientifique semble désormais s’accorder sur un point : la vitamine D joue un rôle essentiel pour notre santé, et elle influence également la mortalité de manière déterminante.

Une étude réalisée en 2009 est parvenue à ce résultat : plus de 18.000 vies pourraient être sauvées chaque année en Allemagne, si l’apport en vitamine D était suffisamment conséquent chez chacun. (5)

La cause d’une carence en vitamine D réside dans le manque de soleil

Comment est-il possible que quasiment l’intégralité d’une population souffre d’une carence en une vitamine si essentielle ?

La cause principale résulte probablement de notre de mode vie. La vitamine D n’est pas uniquement assimilée par le biais de l’alimentation, elle est avant tout produite grâce au rayonnement du soleil sur la peau. L’assimilation grâce à l’alimentation ne joue qu’un rôle mineur, puisque, en effet, très peu d’aliments contiennent de la vitamine D en quantité adaptée. La production de vitamine D à travers la peau est donc un procédé particulièrement essentiel.

Et c’est précisément dans ce processus que réside vraisemblablement la cause d’une diffusion aussi large des carences en vitamine D. Bien qu’en période d’été, une exposition au soleil d’une durée équivalent à 15-30 minutes par jour (selon le type de peau), soit amplement suffisante pour prévenir une carence en vitamine D, la majorité des allemands ne parvient pas à faire le plein de soleil en quantité raisonnable pour s’assurer un apport convenable en vitamine D.

Cela tient principalement au fait que, dans notre degré de latitude, le rayonnement solaire n’est pas suffisamment important et puissant qu’au cours des mois se situant entre mi-avril et mi-octobre, et uniquement entre 10 heures et 16 heures. Ces circonstances ne permettent pas de stimuler suffisamment la production de vitamine D.

Une autre cause résulte du fait que le soleil est, de nos jours, fréquemment considéré comme dangereux. L’action des protections solaire barre la route aux rayons solaires UVB, précisément responsables de la production de vitamine D. Un indice de protection 8 rend d’ores et déjà la production de vitamine D pratiquement impossible. Les données exactes concernant la quantité d’ensoleillement appropriée seront détaillées plus loin dans cet article.

Alors qu’une quantité de soleil trop importante est présumée augmenter le risque de cancer de la peau, une trop faible quantité de soleil entraîne, au contraire, une carence certaine en vitamine D. Nous sommes donc intégralement dépendants du soleil pour rester durablement en bonne santé.

Le danger de voir apparaître une carence en vitamine D est particulièrement accru en période hivernale, puisque le rayonnement solaire n’est pas suffisant pour stimuler la production cutanée de vitamine D

Ainsi, au cours de la saison hivernale, un grand nombre de personnes souffrent d’une carence en vitamine D. Une situation particulièrement perceptible lors des grandes dépressions hivernales, ainsi qu’en présence d’un système immunitaire déficient.

Les symptômes d’une carence en vitamine D

À quoi reconnaît-on une carence en vitamine D ? Quels sont les symptômes d’une carence en vitamine D ?

À l’instar de nombreuses vitamines qui déploient également leurs bienfaits au plus profond de notre organisme, des symptômes, au premier abord très peu caractéristiques, apparaissent en cas de carence légère en vitamine D :

Fatigue, dépression, difficultés de concentration, déficience immunitaire, vertiges et problèmes cardio-vasculaires sont les premiers signes apparents d’une carence en vitamine D.

Cependant, les conséquences tardives d’une carence en vitamine D sont particulièrement dévastatrices. Un apport insuffisant de vitamine D sur le long terme est aujourd’hui associé à de nombreuses maladies graves. Étant donné que la vitamine D régule le système immunitaire et agit directement sur l’ADN, les cellules, et le système nerveux, il apparaît qu’une carence en vitamine D constitue un facteur essentiel en ce qui concerne le développement de nombreuses maladies.

L’existence d’une corrélation entre l’apparition de maladies auto-immunes et le développement de certains types de cancer se dessine de plus en plus nettement.

Carence en vitamine D et os

Puisque la vitamine D régule l’assimilation de phosphore et de calcium, une carence durable en vitamine D entraîne également des répercussions particulières sur la santé osseuse. En l’absence de vitamine D, seule une très faible quantité de calcium peut être assimilée par le biais de l’alimentation, et, de plus, la diminution du taux de calcium est compensée par l’organisme, qui va pour cela mobiliser le calcium situé dans les os. Au fil du temps, les os vont malheureusement subir une déminéralisation. Chez les enfants, une carence en vitamine D provoque un rachitisme, cette maladie est caractérisée par des défauts d’alignement et des malformations osseuses. Chez les adultes, une telle carence entraîne principalement une ostéomalacie et une ostéoporose.

Tableau : les symptômes d’une carence en vitamine D

Symptômes légersConséquences directesMaladies associées
  • Fatigue
  • Dépression
  • Difficultés de concentration
  • Système immunitaire faible
  • Vertiges
  • Problèmes cardio-vasculaires
  • Faiblesse musculaire
  • Tremblements musculaires
  • Douleurs articulaires
  • Maux de tête
  • Rachitisme/Ostéomalacie
  • Maladies cardio-vasculaires
  • Pression sanguine élevée
  • Ostéoporose
  • Infections grippales
  • Maladies respiratoires
  • Asthme
  • Diabète de type 2
  • Démence
  • Sclérose en plaques
  • Artériosclérose
  • Rhumatismes
  • Cancer

Les conséquences d’une carence en vitamine D

En plus des symptômes immédiats, une carence en vitamine D entraîne des conséquences qui apparaissent en premier lieu de manière tardive, et ne déclenchent aucun symptôme direct.

De nombreuses études ont ainsi pu prouver qu’un faible taux de vitamine D s’accompagne d’un risque élevé de décès prématuré. (5, 6) La vitamine D est essentielle pour la santé cellulaire, le système nerveux, le système immunitaire et le système cardio-vasculaire.

Une carence en vitamine D sur le long terme, affecte substantiellement l’organisme dans son intégralité, entraînant ainsi des répercussions extrêmement sérieuses sur l’état de santé général.

„Un faible niveau d’huile dans un moteur raccourcit progressivement la durée de vie de celui-ci. De manière similaire, un faible taux de vitamine D augmente le risque de décès prématuré.“

Gröber et Holick (7)

Continuer de lire : Vitamine D et maladies – Où aide la vitamine D dans l’organisme

Le besoin de vitamine D

Le besoin en vitamine D peut être couvert grâce à deux sources principales :

  1. Par le biais de la production par la peau, intégralement dépendante du rayonnement solaire
  2. Grâce à l’apport fourni par l’alimentation

L’ampleur du besoin varie en fonction de la taille, du poids et du métabolisme physiologique de chacun. Chez les “hommes en bonne santé” (pesant environ 80kg), ce besoin est estimé à approximativement 4000 UI par jour. (8) La majeure partie de ce besoin est couverte par le soleil. En moyenne, seulement 160 UI (4µg) de vitamine D sont assimilés quotidiennement par le biais de l’alimentation.

Au cours de la saison estivale, la vitamine D liposoluble est stockée dans les tissus adipeux. Un sujet reste actuellement particulièrement controversé, à savoir quelle part représente la contribution des réserves corporelles par rapport à l’apport global en vitamine D. La Société Allemande pour la Nutrition recommande une assimilation quotidienne de vitamine D équivalent à 800 UI (20µg) afin d’éviter toute carence en période hivernale.

Quasiment l’intégralité des chercheurs considèrent qu’une telle dose de vitamine D est insuffisante et recommandent donc, lors de la saison hivernale, une assimilation quotidienne d’au moins 2000 UI (50µg), en vue de prévenir l’apparition d’une carence. (9) Cependant, un taux optimal de vitamine D ne peut être généralement atteint qu’à partir de l’assimilation d’une dose quotidienne située entre 3000 et 5000 UI. Une assimilation quotidienne d’approximativement 5000 UI (100µg) est aujourd’hui considérée comme étant indéniablement efficace. (10)

Test de carence en vitamine D

Afin d’établir l’existence d’une carence en vitamine D, il est nécessaire d’effectuer des analyses sanguines. Lors de ces analyses, le taux de vitamine D est examiné, et plus précisément le taux de la dite 25-OH-vitamine D, autrement dit la forme de vitamine D présente dans notre circulation sanguine.

Les analyses sanguines peuvent être effectuées soit par le médecin de famille, soit directement chez soi. Dan la plupart des cas, les coûts ne sont malheureusement pas pris en charge par La Caisse d’Assurance Maladie. En ce qui concerne le test à effectuer directement chez soi, il consiste à prélever quelques gouttes de sang sur le bout du doigt à l’aide d’une lancette de prélèvement. De cette manière, il est possible d’échapper à un aller-retour chez le médecin, et d’éviter une prise de sang particulièrement inconfortable dans la veine du bras.

Tableau : Les valeurs de laboratoires déterminant une carence en vitamine D

InterprétationValeur en ng/mlValeur en nmol/l
Carence< 20< 50
Déficit20-3050-75
Fourchette normale30-6075-150
Valeur élevée60-90150-225
Surdosage dès> 150> 375

Traitement d’une carence en vitamine D

Que faire en présence d’une carence en vitamine D ? Le traitement mis en place lors de carences en vitamine D a pour objet de normaliser le taux de vitamine D contenu dans le sang. Cette normalisation peut être effectuée à l’aide de compléments de vitamine D, par le biais du soleil, ou encore en se rendant dans un solarium.

Le traitement se déroule en deux phases :

  1. Le traitement initial
    Remplissage des réserves de l’organisme, jusqu’à atteindre le taux de vitamine D souhaité.
  2. Le traitement de maintien
    Maintien du taux de vitamine D en l’état.

Un traitement initial est nécessaire lorsque les analyses sanguines font état d’une sévère carence en vitamine D, ou bien lorsque l’existence d’une telle carence est clairement évidente. Suite à une carence, il arrive fréquemment que les réserves corporelles soient épuisées. Afin de parvenir à atteindre un taux sanguin stable, celles-ci doivent donc commencer par être remises à niveau. La vitamine D est stockée dans les tissus adipeux en vue de pallier à de telles situations de carence.

Un traitement de maintien est avant tout nécessaire en période hivernale, lorsque la quantité de soleil est insuffisante pour permettre à la peau de produire de la vitamine D.

Qu’en est-il d’une carence de vitamine D en été ?

Un traitement de maintien peut également être nécessaire en période estivale, en l’occurrence lorsque le manque de soleil persiste malgré la saison. Ceci peut par exemple être le cas dans certaines circonstances :

  • Travail du matin au soir dans des espaces clos et confinés
  • Utilisation durable de protection solaire
  • Port de vêtements longs en permanence (par exemple la dissimulation)
  • Alitement prolongé pour des raisons de santé

Selon nous, il y a de nombreuses autres situations dans lesquelles une assimilation préventive de compléments de vitamine D est également à recommander en période estivale.

Carence en vitamine D et traitement initial

Lors d’un traitement impliquant un dosage relativement normal compris entre 4000 UI par jour, il faut parfois attendre jusqu’à 4 mois avant que les réserves corporelles soient comblées et que le taux de vitamine D désiré soit atteint. En cas de carences sévères, il est donc recommandé de mettre en place un traitement initial à court terme, impliquant un dosage en vitamine D s’élevant à 10.000 UI par jour, afin d’atteindre rapidement des valeurs sanguines normales. Les vacances d’été peuvent produire des effets similaires, puisqu’en effet, grâce au port d’un maillot de bain en période d’ensoleillement intense, l’organisme est capable de produire jusqu’à 10.000 UI de vitamine D par jour. (11)

Le dosage que nous recommanderions est le suivant : une assimilation unique de 50.000 UI, puis, juste après, une dose quotidienne équivalent à 10.000 UI sur une durée comprise entre 4 et 6 semaines.

Le traitement de maintien et la prévention d’une carence en vitamine D

Le traitement de maintien peut être différente selon les saisons.

En période estivale

Le traitement de maintien constitue l’alternative la plus simple, la meilleure et la plus économique pour remplacer un bain de soleil quotidien : environ 20 minutes avec les bras à l’air et un pantalon court est généralement déjà suffisant pour couvrir le besoin quotidien. L’idéal reste le doux rayonnement du soleil lors des matinées et des après-midi estivaux, au cours desquels l’application d’une protection solaire éviter empêchant la production de vitamine D, est à éviter.

Par manque de soleil, l’assimilation de compléments de vitamine D est à recommander. En fonction de la durée individuelle d’exposition au soleil, les valeurs indicatives de dosage varient entre 400 et 1000 UI.

En période hivernale

Au cours de la saison hivernale, le rayonnement solaire est loin d’être suffisant, en raison de la platitude de l’angle d’incidence du soleil. C’est pourquoi, un nombre toujours plus important d’experts recommande l’assimilation de vitamine D sous la forme de compléments, durant les mois sombre d’hiver. Selon La Société Allemande pour la Nutrition, 800 UI (20µg) par jour suffisent à prévenir une carence.

De récentes découvertes réfutent cette estimation, et fixent donc une valeur indicative comprise entre 2000 et 5000 UI par jour.

Les réflexions visant à enrichir les aliments en vitamine D pour faire face à cette carence d’ores et déjà largement diffuse, n’ont jusqu’ici toujours pas été concrétisées.

Le solarium peut représenter une alternative aux compléments. Les opinions scientifiques sont cependant quelque peu partagées sur ce point. Alors que certains scientifiques considèrent qu’une visite hebdomadaire au solarium est une très bonne option, d’autres recommandent plutôt d’éviter totalement les solariums, en raison d’un rayonnement UV trop fort.

Carence en vitamine D et cofacteurs

Les recherches actuelles autour de la régulation et du métabolisme de la vitamine D, indiquent que celle-ci doit être considérée dans son ensemble avec certains cofacteurs, sans lesquels la vitamine D ne produit aucun effet. Ces cofacteurs regroupent principalement :

La vitamine K2

Elle active les protéines produites grâce à la vitamine D, elle se charge du transport et de l’absorption du calcium assimilé par le bais de la vitamine D. Sans la vitamine K2, le calcium forme une plaque dangereuse stockée dans les tissus et les organes. La carence en vitamine K2 est extrêmement répandue, c’est pourquoi la vitamine D devrait constamment être assimilée en association avec de la vitamine K2.

Magnésium
Le magnésium permet à l’organisme de transformer la vitamine D3 en sa forme bioactive. Lors d’une carence en magnésium, la vitamine D ne produit aucun effet, et parallèlement, de fortes doses de vitamine D peuvent, au contraire, déclencher une carence en minéraux, en raison de la consommation de magnésium en cours.

De manière générale, le magnésium devrait donc être prescrit dans le cadre des traitements initiaux, mais également pour la prévention, lorsque des soupçons persistent concernant l’existence d’une carence.

Le dosage approprié de vitamine D en cas de carence avérée

Dans ce contexte, nous recommandons les dosages quotidiens suivants pour les traitements à base de vitamine D.

Valeurs indicatives pour un adulte en bonne santé

Les valeurs indicatives suivantes peuvent servir de ligne directrice :

Vitamine D: 50UI par kg de poids corporel
Vitamine K2: 2-3µg par kg de poids corporel

Exemples pour un traitement
Les dosages moyens suivants peuvent être mis en place dans le cadre d’un traitement.

ObjectifVitamine D3Vitamine K2 MK7Magnésium
Traitement initialRemplissage des réserves corporelles suite à une carence. Permet d’atteindre rapidement un taux optimal de vitamine D1x 50.000 UI puis 10.000 UI par jour pendant 4 semaines200µg/jour200mg /jour
Traitement de maintien/ Prévention en hiverMaintien d’un taux optimal de vitamine D3000 – 5000 UI150 – 200µg/jour– (en cas de besoin)
Traitement de maintien/ Prévention en étéMaintien d’un taux optimal de vitamine D400 – 2000 UI150µg/jour– (en cas de besoin)
Apport grâce au soleil en étéMaintien d’un taux optimal de vitamine D150µg/jour– (en cas de besoin)

Trouver les compléments appropriés sur internet

ApplicationDosageTrouver sur internet*
Traitement initial5000 UIVitamine D3 + Gouttes + fortement dosé + 5000 UI + végan + naturel + sans additif
Traitement de maintien1000 UI + 50µgVitamine D3 + K2 MK7 + 1000 UI + 50µg + Natto all-trans + végan

*ouvre une recherche internet dans le moteur de recherche Google

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Prévenir une carence en vitamine D

Le degré de gravité des conséquences liées à une carence en vitamine D correspond, à peu de choses près, au degré de facilité avec lequel il est possible de prévenir une telle carence. La méthode la plus simple reste le bain de soleil quotidien. Si le soleil est au rendez-vous,, l’organisme peut produire jusqu’à 10.000 UI de vitamine D à travers la peau. Le degré de soleil nécessaire à couvrir le besoin en vitamine D dépend de plusieurs facteurs :

  • Saison/intensité du soleil
  • Type de peau
  • Taille de la surface cutanée dénudée

Le tableau suivant doit apporter un aperçu sommaire concernant la dose de soleil nécessaire (en minutes) à la production de vitamine D en quantité suffisante, lorsque le visage et les bras sont dénudés, et sans protection solaire. Dans cette situation, la quantité de vitamine D produite correspond à l’assimilation d’une dose comprise entre 4000 et 10.000 UI.

Tableau: carence en vitamine D et soleil

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Puisqu’en hiver, la seule partie du corps étant la plupart du temps exposé directement au soleil est le visage, et que la quantité de soleil est de toute façon insuffisante, le besoin en vitamine D ne peut être couvert par ce biais. La majorité des personnes est donc contrainte de recourir au solarium ou bien à l’assimilation de compléments de vitamine D.

Carence en vitamine D chez les enfants: rachitisme

Voici l’un des symptômes les plus sévères dû à une carence en vitamine D : le rachitisme. (12) Chez les enfants en pleine croissance, une carence en vitamine D entraîne des malformations osseuses ainsi que des défauts d’alignement osseux. La cause réside dans l’absence de minéralisation des os, provoquée par une carence en vitamine D. Malheureusement, une carence en vitamine D est de nouveau devenu un problème actuel, particulièrement chez les enfants vivant en ville. Cette maladie, précédemment traitée grâce à l’huile de foie de morue, fait progressivement son retour. (13)

Un apport optimal en vitamine D est donc d’une importance cruciale, tout particulièrement chez l’enfant. Les nourrissons nés en hiver se voient très fréquemment administrer des compléments de vitamine D.

Une carence en vitamine D devrait tout de même faire l’objet d’une prévention tout au long de l’enfance. Par chance, le meilleur moyen d’y parvenir est d’une simplicité enfantine : fréquentes activités de plein air et rares utilisations de protection solaire.

Carence en vitamine D3

Les différentes formes de vitamine D, autrement dit la vitamine D3 et la vitamine D2, peuvent en partie prêter à confusion.

Dans les aliments d’origine animale, on trouve principalement de la vitamine D3 (cholécalciférol), celle-ci est également la forme chimique de la vitamine D produite à partir de la peau. À l’inverse, dans l’alimentation d’origine végétale, et particulièrement dans les champignons, on trouve de la vitamine D2 (ergocalciférol). Celle-ci n’est certes naturellement pas présente dans notre organisme, mais elle peut tout à fait être transformée en vitamine D3.

Dans la pratique, une carence en vitamine D est considérée comme une carence en vitamine D3, et la majorité des compléments correspondants contiennent également de la vitamine D3 en tant que principe actif. La vitamine D2 est également efficace, bien que de nombreux chercheurs partent du principe que son efficacité est nettement plus réduite.

Pour les personnes obéissant à un régime alimentaire vegan, il existe aujourd’hui de la vitamine D3 d’origine végétale, récoltée à partir du lichen.

Carence en vitamine D en période de grossesse et d’allaitement

La vitamine D n’exerce pas uniquement son influence positive sur la fertilité, mais elle est généralement essentielle au développement de l’enfant. Il est donc recommandé aux femmes enceintes d’assimiler des compléments de vitamine D, et ce , particulièrement en hiver. (14, 15)

La vitamine D exerce une influence décisive sur le développement du système immunitaire, si bien que la grossesse et l’allaitement constituent toutes deux des étapes stratégiques importantes. Durant la période d’allaitement, la quantité de vitamine D présente dans le lait maternel ne suffit pas à prévenir une carence en vitamine D, ce pourquoi de nombreux nourrissons se voient administrer des compléments de vitamine D.

Carence en vitamine D et dépression

Tout le monde a fait déjà pu faire sa connaissance de manière plus ou moins accentuée : la dépression hivernale. Même si le manque de lumière et les tons grisâtres ne contribuent pas forcément à une amélioration, il est possible que ce ressentiment soit dû à une carence en vitamine D.

En cas de dépression, les médecines alternatives recommandent beaucoup de soleil ainsi qu’un traitement basé sur la lumière, et cette recommandation ne date pas d’aujourd’hui. Les indications répètent désormais qu’effectivement, les états dépressifs peuvent être dus à une carence en vitamine D causée par un manque de soleil. (16, 17)

Carence en vitamine D et chute des cheveux

Une carence en vitamine D est également associée à une chute de cheveux, et ce, même chez la gente féminine, bien que celle-ci reste nettement moins concernée que le gente masculine par ce phénomène. (18) Ce désagrément est manifestement lié aux récepteurs de vitamine D, qui jouent un rôle fondamental dans le processus de régulation du cycle de croissance des cheveux.

La vitamine D elle-même semble également influencer la croissance des cheveux de manière immédiate, tel que le démontrent des essais effectués sur des souris. En effet, d’un point de vue génétique, chez les souris dénuées de poils, l’assimilation de fortes doses de vitamine D a stimulé un renouvellement du système pileux. Des recherches plus approfondies sont actuellement menées afin d’établir dans quelle mesure ce phénomène est applicable à l’être humain. (19)

Carence en vitamine D : de lourdes conséquences pouvant être facilement évitées

Lorsque l’on y pense, le large phénomène de diffusion des carences en vitamine D est d’autant plus tragique, qu’il est extrêmement simple de remédier à ces carences.

Sortir au grand air et profiter du soleil représente l’un des meilleurs moyens de prévenir un grand nombre de maladies, et pas seulement en termes d’apport en vitamine D. C’est la raison pour laquelle, exactement tout comme l’apport alimentaire, cette activité devrait faire partie intégrante du quotidien de chacun. En plus de l’eau et de l’alimentation, l’homme a tout simplement besoin d’air frais, de soleil, et d’activité physique, afin de pouvoir rester globalement en bonne santé.

Lorsque l’on passe énormément de temps dans un espace clos, mais également en période hivernale, en période de grossesse, ou encore chez les enfants, il est particulièrement judicieux d’avoir recours aux compléments de vitamine D. Ainsi, l’hiver peut être surmonté avec bonne humeur, en bonne santé, et de graves séquelles peuvent être évitées.

Sources :

  1. Kipshoven C (2010) Querschnittsstudie zur Abschätzung des Vitamin-D-Status in der Bevölkerung in Deutschland (DEVID-Studie). Köln, Univ., Diss., 2010
  2. Brombach C, Wagner U, Eisinger-Watzl M, Heyer A (2006) Die Nationale Verzehrsstudie II. Ernährungs-Umschau 53:4–9
  3. Linseisen, Jakob, et al. “Vitamin D und Prävention ausgewählter chronischer Krankheiten.” Bonn: Deutsche Gesellschaft für Ernährung eV (2011)
  4. Ringe JD, Kipshoven C (2011) Vitamin-D-Unterversorgung in Deutschland: Gefahr für erhöhte Morbidität und Mortalität? MMW – Fortschritte der Medizin 153:115–118 DOI: 10.1007/BF03367708
  5. Zittermann A, von Helden R, Grant W, Kipshoven C, Ringe JD (2009) An estimate of the survival benefit of improving vitamin D status in the adult german population. Dermatoendocrinol 1:300–306 PMCID: PMC3092570
  6. Autier P, Gandini S (2007) Vitamin D supplementation and total mortality: a meta-analysis of randomized controlled trials. Arch Intern Med 167:1730–1737 PMID: 17846391
  7. Gröber U, Holick MF (2013) Vitamin D. Die Heilkraft des Sonnenvitamins, 2nd ed. Wissenschaftliche Verlagsgesellschaft, Stuttgart
  8. Heaney RP, Davies KM, Chen TC, Holick MF, Barger-Lux MJ (2003) Human serum 25-hydroxycholecalciferol response to extended oral dosing with cholecalciferol. Am J Clin Nutr 77:204–210 PMID: 12499343
  9. Holick MF, Binkley NC, Bischoff-Ferrari HA, Gordon CM, Hanley DA, Heaney RP, Murad MH, Weaver CM (2011) Evaluation, Treatment, and Prevention of Vitamin D Deficiency: an Endocrine Society Clinical Practice Guideline. The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism 96:1911–1930 DOI: 10.1210/jc.2011-0385
  10. Institute of Medicine (US) Committee to Review Dietary Reference Intakes for Vitamin D and Calcium (2011) Dietary Reference Intakes for Calcium and Vitamin D. National Academies Press (US), Washington (DC) PMID: 21796828
  11. Stamp TC, Haddad JG, Twigg CA (1977) Comparison of oral 25-hydroxycholecalciferol, vitamin D, and ultraviolet light as determinants of circulating 25-hydroxyvitamin D. Lancet 1:1341–1343 PMID: 69059
  12. Wolf G (2004) The discovery of vitamin D: the contribution of Adolf Windaus. J Nutr 134:1299–1302 PMID: 15173387
  13. Holick MF (2006) Resurrection of vitamin D deficiency and rickets. J Clin Invest 116:2062–2072 PMCID: PMC1523417
  14. Wagner CL, Taylor SN, Dawodu A, Johnson DD, Hollis BW (2012) Vitamin D and its role during pregnancy in attaining optimal health of mother and fetus. Nutrients 4:208–230 PMCID: PMC3347028
  15. Hollis BW (2006) Nutritional vitamin D status during pregnancy: reasons for concern. Canadian Medical Association Journal 174:1287–1290 DOI: 10.1503/cmaj.060149
  16. Berk M, Sanders KM, Pasco JA, Jacka FN, Williams LJ, Hayles AL, Dodd S (2007) Vitamin D deficiency may play a role in depression. Med Hypotheses 69:1316–1319 PMID: 17499448
  17. Parker G, Brotchie H (2011) “D” for depression: any role for vitamin D?: “Food for Thought” II. Acta Psychiatrica Scandinavica 124:243–249 DOI: 10.1111/j.1600-0447.2011.01705.x
  18. Rasheed H, Mahgoub D, Hegazy R, El-Komy M, Abdel Hay R, Hamid MA, Hamdy E (2013) Serum ferritin and vitamin d in female hair loss: do they play a role? Skin Pharmacol Physiol 26:101–107 PMID: 23428658
  19. Vegesna V, O’Kelly J, Uskokovic M, Said J, Lemp N, Saitoh T, Ikezoe T, Binderup L, Koeffler HP (2002) Vitamin D3 analogs stimulate hair growth in nude mice. Endocrinology 143:4389–4396 PMID: 12399436