Vitamine D et système immunitaire

 

Vitamine D et système immunitaire

Vitamine D et système immunitaire : la vitamine D peut-elle renforcer le système immunitaire ? Peut-elle prévenir les maladies auto-immunes ? Le rôle de la vitamine D pour les défenses immunitaires.

Contenu

  • La vitamine D renforce-t-elle le système immunitaire ?
  • La vitamine D peut-elle prévenir les coups de froid et le virus de la grippe ?
  • La vitamine D réduit-elle l’apparition de maladies auto-immunes ?

La vitamine D renforce et contrôle le système immunitaire

Le rôle majeur joué par la vitamine D dans la formation, l’activation et la régulation du système immunitaire, constitue une découverte extrêmement récente, mais également l’un des aspects les plus captivants de la recherche actuelle sur la vitamine D. (1) Les interactions exactes ne sont pas encore totalement prouvées, mais il s’avère toutefois de plus en plus certain que la vitamine D représente un élément central du système immunitaire, indispensable à la capacité de résistance de l’organisme.

La vitamine D influence et régule aussi bien le système immunitaire congénital que le système immunitaire adaptatif.

Dans le cadre du système immunitaire congénital, la vitamine D stimule la production d’anticorps corporels tels que les cathélicidines et les défensines, qui déploient une action antivirale et anti-bactérienne.  De plus, elle stimule le destruction des agents pathogènes par le biais des macrophages (cellules macrophages).

Dans le cadre du système immunitaire adaptatif, la vitamine D déploie une action anti-inflammatoire au cours de laquelle les cellules TH1 et TH17  réduisent le développement des cellules TH2 et stimulent les cellules T régulatrices. Ce mécanisme vise à éviter les maladies auto-immunes, puisque d’une part, il permet d’empêcher une réaction excessive, et d’autre part, il s’assure que l’organisme puisse lutter de manière ciblée contre agents pathogènes, grâce à de la formation d’anticorps.

Ainsi, la vitamine D est essentielle pour la lutte contre les pathologies aigües, mais elle inhibe simultanément l’apparition de maladies auto-immunes et d’inflammations chroniques. (2)

Renforcer le système immunitaire grâce à la vitamine D

Le calcitriol, hormone de la vitamine D, agit au sein du système immunitaire comme un substance messagère fondamentale régulant l’activité des cellules immunitaires. Sur la surface supérieure de chaque cellule immunitaire se trouvent des récepteurs de vitamine D spécifiques auxquels la vitamine D se fixe, déclenchant ainsi certains processus immunitaires bien précis.

Si le système immunitaire reconnaît un agent pathogène, les cellules immunitaires transforment en autonomie la vitamine D de sa forme de stockage 25-OH-vitamine D3, en vitamine D3 active, de manière accrue. La vitamine D3 une fois transformée se lie aux récepteurs des cellules immunitaires et régulent la réaction immunitaire de l’organisme. La vitamine D joue donc un rôle particulièrement polyvalent.

  1. Elle est responsable de la distribution des anticorps corporels
  2. Elle module la réaction immunitaire afin d’inhiber les inflammations chroniques
  3. Elle module la sensibilité du système immunitaire

C’est pourquoi la vitamine D est considérée comme un “immuno-modulateur” : d’une part, elle renforce le système immunitaire, mais elle régule également la réaction immunitaire de telle sorte que celle-ci ne prenne pas le pas en dirigeant les inflammations chroniques et les réactions auto-immunes directement contre l’organisme lui-même. (8)

La vitamine D et la formation du système immunitaire

La vitamine D revêt manifestement une importance primordiale dans le processus de formation du système immunitaire se déroulant dans l’utérus, ainsi que durant les premières années de la vie.

D’après certaines études, un apport intra-utérin optimal en vitamine D diminue  le risque de souffrir de pathologies chroniques, tout particulièrement l’asthme, les allergies, (24) et divers troubles liés aux voies respiratoires (25). Une carence en vitamine D durant l’enfance représente également un facteur de risque majeur en ce qui concerne le développement de maladies auto-immunes. (38)

Un apport intra-utérin optimal en vitamine D contribue également à la formation des cellules tueuses T (iNKT), qui jouent un rôle crucial au sein du système immunitaire. En l’absence d’une quantité suffisante de vitamine D durant les principales phases de développement, aucune cellule iNKT ne peut-être formée. Ce phénomène marque l’enfant pour sa vie entière, puisque selon certaines études actuelles réalisées sur des animaux, cette étape ne peut probablement plus être rattrapée dans le futur, entraînant ainsi des facultés fonctionnelles du système immunitaire irrémédiablement limitées. (26)

C’est pourquoi les mères devraient impérativement s’assurer de posséder un taux de vitamine D suffisamment élevé tout au long de la période de grossesse. Chez les nourrissons nés en période hivernale, l’administration de vitamine D immédiatement après la naissance est un acte particulièrement judicieux, afin de permettre un développement naturel du système immunitaire.

Important

  • La vitamine D régule et module le système immunitaire.
  • La vitamine D est essentielle au bon fonctionnement des défenses immunitaires.
  • La vitamine D inhibe les maladies auto-immunes et les inflammations chroniques.
  • La vitamine D est particulièrement importante en hiver, pour prévenir et lutter contre la grippe et les coups de froid.

Défenses immunitaires congénitales et adaptatives

Le système immunitaire se décompose en deux parties :

  1. Le système immunitaire congénital ou non spécifique
  2. Le système immunitaire acquis ou adaptatif

Le système immunitaire congénital (non spécifique) permet une défense immédiate et rapide contre les bactéries, les virus, les champignons et les parasites : en l’espace de quelques minutes seulement, l’organisme reconnaît et lutte contre les agents pathogènes pénétrant et les rend inoffensifs. La faculté du système immunitaire à distinguer ses propres cellules des cellules étrangères est particulièrement décisive. Le système immunitaire congénital dispose pour cela de récepteurs innés capables de reconnaître les agents pathogènes à l’aide de structures caractéristiques. Ces récepteurs spécifiques, situés sur la surface supérieure des cellules immunitaires, sondent les cellules et distinguent les agents pathogènes étrangers grâce à leur texture caractéristique de surface supérieure (motifs moléculaires caractéristiques des agents pathogènes, PAMP en anglais). De tels récepteurs cellulaires capables de reconnaître les PAMPs, sont caractérisés de récepteurs de reconnaissance de motifs moléculaires (pattern recognition receptors, PRRs). Les récepteurs de type Toll (TLRs) exercent un rôle particulièrement important. Lorsque ces récepteurs reconnaissent un agent pathogène, la cellule augmente intensivement la production de vitamine D active, ce qui entraîne un une formation accrue d’anticorps corporels.

Le système immunitaire acquis (adaptatif) représente la seconde partie du système immunitaire qui devient active lorsque les défenses congénitales sont insuffisantes ou bien lorsqu’un pathogène déterminé est déjà connu. La reconnaissance des pathogènes fonctionne ici quelque peu différemment : des cellules spécifiques reconnaissent et marquent les pathogènes, qui peuvent ensuite être rapidement reconnus et attaqués par des mécanismes de défense bien spécifiques. Une différence supplémentaire réside dans la fonction du système immunitaire adaptatif similaire à une sorte de mémoire : grâce à la formation de cellules-mémoires, le système immunitaire adaptatif retient un type de pathogène spécifique et peut ensuite régir immédiatement en cas de nouveau contact avec celui-ci. Ainsi, l’organisme est immunisé contre cette pathologie. La vitamine D favorise la formation des anticorps et régule les différentes cellules immunitaires de sorte à éviter les inflammations sous-jacentes et à favoriser la lutte ciblée contre les agents pathogènes.

La vitamine D renforce les défenses immunitaires congénitales 

Les défenses immunitaires congénitales se décomposent en trois parties :

  1. Barrières mécaniques et physiologiques empêchant la pénétration des agents pathogènes.
  2. Cellules immunitaires luttant contre les agents pathogènes
  3. Protéines spéciales faisant office de substances messagères ou luttant contre les agents pathogènes.

Parmi les barrières, on trouve notamment la peau, les muqueuses et l’appareil digestif. Dans chacun de ces domaines, la vitamine D joue un rôle prépondérant pour la préservation de la santé de ces tissus, elle préserve ainsi leurs fonctions pour le système immunitaire également. (27, 40)

Parmi les cellules immunitaires et les cellules macrophages luttant directement contre les microbes et agents pathogènes, se trouvent par exemple les dits monocytes, les macrophages et les cellules tueuses naturelles (cellules NK). La vitamine D, de par l’influence qu’elle exerce sur les messagers immunitaires (interleukines), influence également l’ensemble de ces cellules. Elle active les macrophages et les monocytes et est essentielle à la formation des cellules tueuses naturelles. La vitamine D veille à ce que les agents pathogènes soient bel et bien détruits par les macrophages (cellules mangeuses). De nombreux agents pathogènes ont développé un mécanisme de défense leur permettant de survivre au sein des macrophages, dans cette situation, la vitamine D stimule également la destruction des agents pathogènes.

Les cellules du système immunitaire congénital, afin de lutter contre les agents pathogènes, déploient principalement des substances immunitaires spéciales s’apparentant quelque peu à des antibiotiques corporels à action ciblée. Les peptides défensine et cathélicidine revêtent principalement une importance particulière, leur formation dépend directement de la vitamine D : lorsqu’un agent pathogène est détecté, les cellules immunitaires régulent la production de l’hormone active de la vitamine D à la hausse. Celle-ci se lie ensuite aux récepteurs spécifiques des cellules immunitaires, au sein desquelles elle stimule la distribution de cathélicidine et de défensine. Ainsi, la vitamine D fonctionne quasiment comme un messager immunitaire et en son absence, la formation de ces anticorps fondamentaux ne peut être activée. (9-12)

La défensine, mais également la cathélicidine, sont fréquemment caractérisées “d’antibiotiques corporels”, puisqu’elles détruisent les parois cellulaires des bactéries de manière particulièrement effective, les laissant intégralement poreuses. (28, 29) La cathélicidine tout particulièrement, est d’une efficacité redoutable contre les virus et les champignons, elle empêche par exemple la multiplication et la propagation des virus dans l’organisme. La cathélicidine joue, en outre, un rôle essentiel dans la lutte contre les cellules cancéreuses. (30 – 32)

La vitamine D active le système immunitaire acquis

La seconde partie du système immunitaire est le système immunitaire adaptatif ou acquis, qui se développe particulièrement au cours des premières années de la vie, mais en en développement perpétuel tout au long de l’existence. Contrairement au système immunitaire congénital, cette partie de notre système immunitaire développe des réactions et des anticorps bien spécifiques pour lutter contre des agents pathogènes bien déterminés. Suite à la lutte fructueuse contre une infection, les anticorps et les cellules-mémoire subsistent, elle peuvent ainsi être immédiatement activées en cas de nouvelle pénétration par un agent pathogène identique au précédent.

Cette partie de notre système immunitaire est composée de tout un éventail de cellules, chacune assumant des fonctions différentes :

  • Cellules dendritiques : détectent et marquent les nouveaux agents pathogènes.
  • Cellules B: reconnaissent les pathogènes contre lesquels ils luttent par le biais de la formation d’anticorps.
  • Cellules T : reconnaissent les pathogènes et les détruisent.

Le rôle extrêmement complexe joué par la vitamine D au sein du système immunitaire acquis fait actuellement l’objet de recherches intensives.

D’une part, la vitamine D régule la tolérance du système immunitaire, elle veille à ce que le mécanisme de reconnaissance des pathogènes ne soit pas hypersensible, puisque cela pourrait entraîner des inflammations constantes, mais les propres tissus corporels pourraient également être attaqués. Ce processus se déroule par le biais de la modulation des cellules dendritiques, mais également en favorisant l’activation des dites cellules régulatrices T. (13, 14)

D’autre part, la vitamine D régule directement la réponse immunitaire. Sa tâche consiste avant tout à contrôler l’équilibre de la réponse immunitaire. La vitamine D active les cellules T, mais elle inhibe également une activité excessive. En l’absence de vitamine D, les cellules T auto-réactives se forment pour attaquer directement l’organisme lui-même. La vitamine D est donc cruciale afin de lutter contre les pathogènes, et parallèlement, pour éviter l’auto-immunité. (15)

L’influence de la vitamine D sur les cellules T

Au sein des diverses cellules T, la vitamine D joue un rôle jusqu’à présent toujours pas complètement appréhendé. D’une part, elle active les cellules T dites naïves, elle fait ainsi en sorte qu’une réponse immunitaire soit en premier lieu possible. (16) Exclusivement en présence de vitamine D, ces cellules passent d’une sorte de mode sommeil à l’état actif, grâce auquel elles se multiplient et peuvent ainsi lutter activement contre les agents pathogènes.

La vitamine D est également nécessaire à la formation des cellules tueuses naturelles T, en l’absence de vitamine D, celles-ci sont produites en quantité insuffisante. Les cellules NK-T jouent un rôle décisif lors de la lutte contre de multiples maladies, mais également dans la modulation de la réponse immunitaire. (26)

Parallèlement, la vitamine D module principalement la fonction des cellules T auxiliaires de telle sorte que celles-ci agissent de manière légèrement plus tolérante et qu’elles réduisent avant tout sensiblement les réactions immunitaires inflammatoires. Ce phénomène se déroule par le biais de l’inhibition de l’activité des réactions inflammatoires grâce aux cellules TH1 auxiliaires, ainsi que par le biais d’une induction accrue des cellules TH2 auxiliaires. (17)

La vitamine D induit également la formation des dites cellules T régulatrices, lesquelles, tel que leur nom l’indique, sont responsables de la régulation de la réponse immunitaire et préservent ainsi un certain équilibre de l’intensité de la réponse immunitaire. En effet, d’une part, les cellules cancéreuses et les agents pathogènes doivent être attaqués, mais, d’autre part, l’auto-immunité face aux tissus normaux doit être réprimée.

Graphique : comment la vitamine D renforce le système immunitaire

Le graphique suivant indique de manière extrêmement simplifiée les interactions existant entre la vitamine D, le système immunitaire et diverses cellules immunitaires.

Vitamine-D-systeme-immunitaire-schema

La vitamine D et les maladies infectieuses

Différentes études ont dépisté une relation de corrélation entre la vitamine D et les maladies infectieuses.

Infections des voies respiratoires

En présence d’un taux sanguin supérieur à 30ng/ml, les infections des voies respiratoires apparaissent extrêmement rarement, tel que l’indiquent de nombreuses études. (33- 35)

Cette relation de causalité a également pu être prouvée par le biais de diverses études d’intervention. Une méta-analyse datant de 2013 a analysé les données résultant de 11 études cliniques randomisées en double aveugle et contrôlées contre placebo, rassemblant plus de 5600 participants, lesquelles visaient à rechercher l’influence exercée par un complément de vitamine D sur le fréquence des infections liées aux voies respiratoires supérieures. Résultat : une assimilation quotidienne régulière de vitamine D entraîne une diminution des infections de 50%. Ce phénomène n’a toutefois été observé que lors d’assimilations quotidiennes, tandis que l’assimilation de doses mensuelles de vitamine D fortement dosée n’a produit aucun effet. Ces résultats concordent avec les nouvelles découvertes concernant la vitamine D, indiquant qu’elle n’est efficace que lors d’une assimilation quotidienne.

La vitamine D pour la prophylaxie et le traitement de la grippe (Influenza)

Les vagues de grippe apparaissent presque exclusivement en période hivernale, ce phénomène est attribué à la sensibilité du virus grippal face au rayonnement UV, mais probablement également à des défenses immunitaires affaiblies durant l’hiver. Tout ceci prouve une fois encore que la vitamine D pourrait être, ici encore, d’une importance cruciale. (3, 4) Les vagues de grippe apparaissent constamment lorsque le taux de vitamine D a sensiblement diminué en raison du manque de soleil, et avoisine ainsi des valeurs déterminant l’existence une carence.

Cette théorie a pu être confirmée par de multiples études, qui ont démontré que le virus de la grippe peut être contré par un apport optimal en vitamine D. Dans ce domaine, des études d’intervention ont indiqué que l’assimilation de seulement 1200 UI peut réduire le risque de maladie de la grippe jusqu’à 64%. (5, 6) Certains médecins ont même reporté qu’une grippe d’ores et déjà avérée peut être complètement soignée en l’espace de quelques heures grâce à l’assimilation de fortes doses de vitamine D. (7)

Sur le même thème, consultez également l’article “la vitamine D et la grippe

Vitamine D et Hépatite C

La vitamine D peut considérablement contribuer à l’amélioration d’un traitement contre l’hépatite C, tel que l’ont indiqué certaines études. Une méta-analyse de différentes études a prouvé qu’une administration supplémentaire de vitamine D augmentait le nombre de patients guéris de 400%. (36)

Au cours d’études en laboratoire, il a été démontré les cellules du foie étaient capables de transformer la vitamine D3 en clacitriol (hormone de la vitamine D) de manière autonome, et que celle-ci déployait une action antivirale extrêmement efficace contre les virus de l’hépatite. (37)

Vitamine D et maladies auto-immunes

Tel que mentionné précédemment, le rôle de la vitamine D ne se limite pas simplement à renforcer les réactions immunitaires, puisque dans certains cas, sa fonction consiste à les réprimer. Ce procédé est nécessaire afin d’empêcher les réactions auto-immunes provoquant des réactions de défense immunitaire directement dirigées contre les propres cellules de l’organisme. En raison des ces relations d’interaction, il est supposé que la vitamine D prévient le développement de maladies auto-immunes. (18) Des études de corrélation ont confirmé cette thèse. Des études d’intervention ont également indiqué que le risque de contraction d’une sclérose en plaques ou de rhumatismes pouvait être réduit jusqu’à 40% grâce à l’assimilation de compléments de vitamine D. (19, 20)

Au cours d’études réalisées sur des animaux, diverses maladies auto-immunes expérimentales ont pu être inhibées avec succès grâce à la vitamine D, parmi lesquelles l’arthrite, le diabète de type 1, la sclérose en plaques, les rhumatismes et les maladies inflammatoire chroniques de l’intestin. (21) Des études cliniques mettent en jeu des patients ont également apporté des résultats extrêmement prometteurs, bien que des études ultérieures soient encore nécessaires en raison de doses trop faibles administrée lors de certaines études. (22)

Les recherches actuelles relatives au diabète de type 1, aux rhumatismes et à la sclérose en plaques sont particulièrement prometteuses. Tandis que dans les cas du diabète et des rhumatismes, la vitamine D semble principalement posséder un potentiel préventif, concernant la sclérose en plaques, un traitement pourrait être possible grâce à la vitamine D. (23)

Résumé sur la vitamine D et le système immunitaire

La vitamine D s’avère être un élément de plus en plus essentiel de notre système immunitaire. Seul un apport optimal en vitamine D permet de garantir un système immunitaire en parfait état de fonctionnement. Ceci est particulièrement important en hiver, puisque la vitamine D peut sensiblement réduire le risque de contraction du virus de la grippe ou des coups de froid.

L’une des fonctions principales de la vitamine D consiste à réguler le système immunitaire et à inhiber les maladies auto-immunes. Les recherches actuelles révèlent le rôle prépondérant de la vitamine D dans la prévention des allergies, de l’asthme, de la sclérose en plaques et de nombreuses autres pathologies. L’apport en vitamine D dans l’utérus maternel, mais également pendant les premières années de la vie, constitue un élément primordial.

Sources

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